Sud Expert Plantes Développement Durable (SEP2D) : un programme centré sur la gestion durable de la biodiversité végétale.

Une présentation en quelques mots clés :

Gestion durable - Biodiversité végétale - Agro-biodiversité
Interface recherche-action - Partenariats publics-privés - Innovation
Projets du Sud - Appels à projets - Etudes cadres préalables
Réseaux - Conseil - Plaidoyer - Mise en oeuvre des conventions internationales
Multilatéral - Gouvernance

  
Gestion durable : gestion qui permet aux ressources naturelles de se renouveler et d'être conservées de manière pérenne, sans être menacées par la surexploitation. SEP2D appuie par exemple des projets de reconstitution de peuplements végétaux, de domestication de plantes utilisées et parfois surexploitées, etc.
  
Biodiversité végétale : SEP2D soutient les projets et les réseaux d’étude, de conservation et de valorisation de l’ensemble des espèces végétales intertropicales, utilisées par l’homme ou non, à toutes les dimensions du terme : populations et écosystèmes, espèces et variétés, gènes et diversité agronomique.
  
Agro-biodiversité : des projets d’agro-biodiversité sont également soutenus afin d’étudier et de conserver la variabilité des espèces cultivées, particulièrement celles natives des pays éligibles au programme.

  
Interface recherche-action : la recherche doit se décliner en actions qui suggèrent de nouveaux sujets de recherche. SEP2D s’attachera à favoriser ces rencontres entre scientifiques - secteur privé - société civile, pour participer au développement et à l’amélioration des conditions de vie des populations.
  
Partenariats publics-privés : innovation du programme SEP2D, les partenariats publics-privé autour de la valorisation de la biodiversité devront montrer la pertinence du concept pour la valorisation de la biodiversité végétale dans le respect des droits et devoirs de chaque partenaire (APA, publications…).

Innovation : les projets privé-publics soutenus sont axés sur l’innovation et la participation de la biodiversité végétale dans l’économie verte des pays.

Projets du Sud : tous les projets soutenus par SEP2D sont portés par un scientifique d’un des pays éligibles, avec une équipe constituée de partenaires au Sud (projets nationaux ou régionaux) et/ou au Nord (projets internationaux).
  
Appels à projets : les projets soutenus par SEP2D ont été sélectionnés dans le cadre de 4 appels à projets diffusés largement auprès de la communauté scientifique au Sud. Deux d’entre eux ont porté sur les « Opérations pilotes en partenariat »,  l’un sur les « Projets de Recherche Prioritaires » et le dernier sur les « Collections et Jardins botaniques ». Tous ces appels sont clos depuis le 02/04/2017, mais restent toutefois consultable à cette page.
  
Etudes cadres préalables : Les stratégies d’orientation de SEP2D ont été définies suite à des phases de concertation de la communauté SEP (en 2012), mais également suite à la réalisation d’études cadres préalables dont les rapports sont consultables à la rubrique « Documents et rapports ».

  
Réseaux : SEP2D, à la suite de SEP, a pour priorité de favoriser une meilleure communication entre chercheurs, autorités publiques, secteur privé et organismes de la société civile et d’entretenir des réseaux de partage des besoins en recherche et des innovations produites par les scientifiques du Sud.
  
Conseil : les scientifiques doivent devenir des acteurs des décisions prises dans les pays et des positions prises par les Etats lors des conférences internationales. SEP2D appuiera, sans s’immiscer, les scientifiques à se former à ce rôle et à participer aux grands débats en cours sur la conservation de la biodiversité mondiale.
  
Plaidoyer : un trop petit nombre de scientifiques du Sud participent aux instances nationales et mondiales en matière de biodiversité. Le programme SEP2D soutiendra les initiatives des chercheurs nationaux et de la société civile pour que les avis scientifiques soient entendus au plan national et relayés lors des conférences internationales organisées par la Convention sur la diversité biologique (CDB) ainsi que sur la Plateforme inter-gouvernementale sur la biodiversité (IPBES).
  
Mise en Å“uvre des conventions internationales : discutées, négociées et adoptées les conventions internationales doivent être ratifiées par toutes les « parties » dans leurs législations nationales pour entrer en vigueur dans les pays. SEP2D propose que les projets qu’il soutient deviennent des « cas d’école » pour la mise en Å“uvre des conventions internationales, notamment le partage des avantages (APA) du protocole de Nagoya.  Une collaboration est prévue avec les points focaux nationaux CDB et APA pour les soutenir dans leurs actions d’appropriation par la société des textes pris.

   
Multilatéral : financement par les organismes français de coopération internationale (AFD, FFEM, MEAE, IRD, MNHN), fortes relations avec le secrétariat de la Convention pour la Diversité Biologique et d’autres initiatives internationales ou régionales.
  
Gouvernance : le programme SEP2D a été conçu pour que des personnalités du Sud et du Nord collaborent à sa mise en place, au choix des projets soutenus et à son évaluation, au sein d’un Comité de pilotage (COPIL) et d’un Conseil scientifique et pédagogique (CSP).