Modernisation et renforcement de capacités des Herbiers de Côte d’Ivoire
Voir la vidéo de présentation du projet.
L’herbier est un outil d’enseignement et de recherche de toute première importance pour plusieurs disciplines allant de la botanique, à la taxonomie, la phylogénie, l’écologie, la biogéographie. Il représente une « banque » de matériel végétal et
d’informations précieuses. Il est donc important de récolter et de garder précieusement, les spécimens d’herbiers dans des conditions qui permettent de conserver au maximum ces informations telles que ADN, contenu chimique, morphologie, etc. Ainsi, feu le Professeur Laurent AKE-ASSI dans le souci de constituer cette banque de données pour la Côte d’Ivoire, a mis en réserve, de nombreux et vastes spécimens des divers types de formations végétales. Malheureusement suite aux différents événements qu’a connus la Côte d’Ivoire et par faute de moyens adéquats pouvant permettre son équipement et son entretien, les herbiers de la Côte d’Ivoire ne peuvent pas jouer leur rôle d’outil de travail, à la disposition des scientifiques, tradipraticiens, etc. C’est dans le contexte de la sauvegarde de cet important patrimoine, que les principaux détenteurs d’herbiers en Côte d’Ivoire (CNF, CSRS, IBAAN et UJLoG), ont décidé de travailler en consortium pour mettre les herbiers nationaux à la disposition des scientifiques et du public, aux fins d’études et de recherches botaniques. Le consortium bénéficiera du transfert de connaissance et de la formation de partenaire internationaux comme l’École de foresterie de l’Université de Moncton, Campus d’Edmundston (Canada) avec qui l’Université Félix Houphouët Boigny a signé en 2015, une entente de coopération bilatérale. Les activités de recherche, qui nécessitent un budget de 41 167,70 €, concerneront principalement au conditionnement, numérisation, géolocalisation des sites d’occurrences des spécimens de la collection d’herbier associée à une cartographie écologique de la végétation, créations de bases de données et la publication de données botaniques. La structure porteuse de projet (CNF), UJLoG et IBAAN apporteront une contribution à hauteur de 11 280,70 €. Le montant demandé au SEP2D est 29 887€.