Utilisation du genre Millettia (Fabaceae) comme outil de restauration des zones dégradées par les projets miniers et leurs environs : création d’une nouvelle filière agro-industrielle génératrice de revenus permettant la gestion durable des ressources forestières
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Le projet Mi-restaure travaille sur huit espèces du genre Millettia endémiques de Madagascar et une espèce naturalisée dans la Grande île. L’objectif principal du projet est de valoriser ces plantes tropicales et sub-tropicales dans le cadre, dans un premier temps, de la restauration écologique des zones dégradées de la société minière QMM (Madagascar) et ses environs et par la suite, de la production de plants à forte potentialité comme source d’huile végétale valorisable en biodiésel. Les stratégies de plantation des plantes reposent sur la capacité de ces plantes à s’associer avec des symbiotes microbiens (bactérie fixatrice d’azote et/ou champignons endomycorhiziens) qui sont capables d’améliorer le développement de ces plantes même dans des conditions du milieu assez difficile. Les espèces les plus productives (aussi bien en termes de croissance qu’en termes de présence d’huile végétale à un taux exploitable) feront l’objet de promotion de nouvelle filière de production aussi bien au niveau des zones de la société QMM qu’au niveau des paysans partenaires du projet. Le projet est mené par deux laboratoires de recherche (Laboratoire de Microbiologie de l’Environnement- LME et Laboratoire des Symbioses Tropicales et Méditerranéennes-LSTM) en collaboration avec deux partenaires économique, la société minière QMM et la société CANOPY spécialiste en énergie renouvelable.