Comptabilité écosystémique du capital naturel, outil de gestion de la biodiversité - Madagascar et Comores
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L’homme, de par ses activités économiques, détruit son environnement, même si des activités de conservation sont menées çà et là. Il tire de son milieu des ressources qu’il exploite et transforme. Il utilise l’air et la pollue. Il tire du milieu de l’eau qu’il rejette par la suite avec des polluants. Toutefois, ces ressources ne sont en général pas payées par ceux qui les exploitent. Leurs coûts ne figurent ni dans les comptabilités des entreprises ni dans les comptabilités nationales. Pour la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), ce fait est à l’origine de la dégradation de la biodiversité au niveau globale. Pour y remédier, la CDB propose que chaque pays inclue les valeurs de la biodiversité dans sa comptabilité nationale. La comptabilité écosystémique comprend des comptes biophysiques et des comptes monétaires. Cette comptabilité fournira alors des informations pertinentes aux décideurs sur les valeurs du capital naturel national et sur l’évolution de ces valeurs.
Nous avons appliqué cette même technique de la comptabilité écosystémique du capital naturel de la CDB sur une aire protégée de taille très modeste dans la Nord-Ouest de Madagascar. Les résultats obtenus concernent les seuls comptes biophysiques ont été encourageants et ont permis d’obtenir des informations intéressantes sur le comportement de ce milieu.
Dans ce projet, nous voudrons répliquer ce programme sur des aires protégées plus étendues et possédant un parc marin ou en étant une zone Ramsar. Il s’agit du Complexe Mahavavy-Kinkony dans le Nord-Ouest de Madagascar et de l’île de Mohéli aux Comores. Ces deux aires protégées sont situées dans la même région du canal de Mozambique mais ont des contextes écologiques et socio-économiques différents. Il est donc intéressant de comparer leurs trajectoires respectives.
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